2.2 - Les dynasties
2.2.1. - Le droit pénal
des dynasties
2.2.2 - Peines capitales
2.2.3. - Etapes de la procédure
pénale
2.3. - Le droit pénal
moderne
2.3.1. - Table des matières
2.3.2. - Introduction au
droit pénal moderne
2.3.3. - La compétence
de la loi pénale chinoise
2.3.4. - Les droits procéduraux
2.3.5. - La responsabilité
pénale
2.3.6. - Les atteintes à
l’ordre économique
En Chine, il n’existe pas de droit à consulter un avocat pendant la détention.
Certes les audiences sont publiques, encore faut-il souvent des billets pour y accéder. Mais les verdicts sont déterminés avant la séance de jugement en public.
La réforme de la loi pénale en 1997 a consacré le principe selon lequel seules les infractions prévues par la loi pénale peuvent donner lieu à des sanctions pénales en supprimant le principe communiste du raisonnement par analogie pour la sanction des comportements déviants.
Le droit pénal chinois applique désormais le principe de l’égalité des personnes devant la loi en renonçant dès lors à la lutte des classes comme source d’inspiration.
Un autre principe directeur du droit pénal chinois est la proportionnalité qui y a été intégrée en 1979.
Sur ce fondement, les traitements sont plus tolérants envers ceux qui passent directement aux aveux.
Le Code Pénal
comporte diverses dispositions tendant à la protection des citoyens
contre les abus des organes de justice. L’article 238 sanctionne les détentions
illicites ainsi que les coups et les traitements humiliants. L’article
243 vise les dénonciations calomnieuses. Les fouilles corporelles
et les perquisitions non justifiées sont soumises à des sanctions.
L’article 247 réprime le recours à la torture pour obtenir
des aveux ou des témoignages. Les représailles par les fonctionnaires
contre les dénonciateurs sont spécifiquement sanctionnées.